Les CE2 de Jules Ferry, des petits vrai­ment débrouillards

rien de tel qu’un jar­din pour exer­cer sa curio­si­té, amor­cer des ques­tion­ne­ments et ain­si déve­lop­per la pen­sée scien­ti­fique.… quitte à en baver un peu !
Le Mardi 15 Juin 2021, l’ac­tion REP des Petits Débrouillards menée par Sarah Samama et trou­vait sa conclu­sion au jar­din du Marquisat avec des parents d’é­lèves, à proxi­mi­té de l’é­cole Jules Ferry. Après avoir décou­vert cer­tains aspects de la bio­di­ver­si­té et com­men­cé d’ap­pré­hen­der les rela­tions entre les êtres vivants et la néces­saire pré­ser­va­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, le temps est venu de se confron­ter au vivant en plein coeur du “milieu” où il vit. 

Munis de pots en verre, de loupe et d’une tenace envie de sou­le­ver le voile sur les mys­tères cou­rant les jar­dins, les CE2 ont réa­li­sé une belle mois­son d’in­sectes et… d’autres animaux.

Si la col­lecte n’est pas suf­fi­sante, il est pos­sible de fabri­quer un ’ ”piège éthique” et cap­tu­rer les insectes ou ani­maux par­cou­rant les jar­dins afin de les observer.

Avec tous les ani­maux trou­vés, on peut consti­tuer des groupes selon la pré­sence ou non de pattes et leur nombre, la taille, la pré­sence d’an­neaux, d’an­tennes ou non. On obtient ain­si des familles et un clas­se­ment du vivant. Certains sont indis­pen­sables à la repro­duc­tion des végé­taux ! Il faut le savoir et pré­ser­ver les milieux où ils vivent ! Merci pour tes éclair­cis­se­ments Sarah et mer­ci aux parents pour leur investissement !

« Sentimenduak dantzan ! »

Egun on deneri !

Bonjour à tous,

6.3 eta 6.4 gele­ta­ko ikasle ele­bi­du­nak “Sentimenduak dant­zan ! ” ant­zer­kia pres­tat­zen ari dira urtar­ril eta otsail hone­tan, eus­ka­raz Kiribil Konpainiaren eta REP sarea­ren lagunt­za­re­kin. Ideia ainitz, erre­pi­ka ainitz eta lana gogo­tik egina !

Depuis le début du mois de jan­vier les élèves bilingues de 6º3 et 6º4 pré­parent la pièce de théâtre « Sentimenduak dant­zan ! » en langue basque avec l’aide de « Kiribil Konpainia » et le Réseau d’Education Prioritaire.

Otsailaren 21ean, osti­ra­la, A. Camus kole­gio­ko Baliabide Ainitzeko Gelan ant­zer­kia aur­kez­tu­ko dute ilunt­ze­ko 18:00etan. Denak pla­zer han­diz gon­bi­da­tuak zirezte ! Zuen beha iza­nen gira !

Vendredi 21 février ces élèves vont jouer cette pièce de théâtre dans la salle poly­va­lente du col­lège A. Camus à 18h. Beaucoup d’idées, des répé­ti­tions ain­si que du tra­vail !

Milesker ainitz eta fite arte, 

Vous êtes toutes et tous invi­tés avec grand plai­sir !

Adeitasunez,

AB men­tion TB

Ce ven­dre­di 14 Février, l’Aviron Bayonnais est venu offrir un bou­quet for­mé de quelques joueurs en bleu et blanc aux élèves de l’é­cole Jules Ferry à Bayonne. Ces der­niers ont conver­gé telle une vague vers le petit com­bi aux cou­leurs du club. Papier et sty­lo à la main, à défaut t‑shirt et même bras et mains ten­dus, les élèves sont mon­tés à l’as­saut des joueurs pour faire une mois­son d’ ”ortho­graphes”… d’auto­graphes disais-je, donc. Crampons ? Non, mais tenaces ! Nos recrues ont fait grim­per le score et mul­ti­plié de bonne grâce les signa­tures ! La visite ami­cale de ces joueurs avait aus­si pour but de ren­con­trer et d’é­chan­ger avec les gar­çons et les filles de CM1 et CM2, en fran­çais, en basque mais aus­si en anglais car cer­tains sont anglo­phones ! Indeed ! “Hey mis­ter, will you be my Valentine ?

Rencontre Pelote pour les CE2 de J Ferry

La classe des CE2 bilingues et uni­lingues ont enta­mé le cycle Pelote en vue de la ren­contre inter­classe de Mai 2020. La pelote occupe une place impor­tante dans la culture basque. Philippe Arrieta a donc com­men­cé par expo­ser aux enfants un bref his­to­rique ; les lieux et équi­pe­ments de Pelote et son voca­bu­laire, avant de faire la démons­tra­tion des rudi­ments de la dis­ci­pline. Pour les enfants, elle est un vec­teur for­mi­dable pour amé­lio­rer la laté­ra­li­sa­tion, l’ef­fi­ca­ci­té et la pré­ci­sion des frappes et l’an­ti­ci­pa­tion des déplacements. 

Démonstration : Le joueur énonce “Jo” (“frappe” en basque) puis “bute”; c’est la mise en jeu.
Positionner son corps, pieds, épaules, tout doit être coor­don­ner pour rendre sa frappe puis­sante et pré­cise… Voilà, c’est au tour des élèves de pour­suivre la démonstration.
La pelote se joue à main nue. Les balles sont bien sûr adap­tées : souples et plus légères, elles per­mettent de tra­vailler sur­tout les contrôles, les frappes avec les 2 mains, même la “mau­vaise”!

2è séance : Philippe Arrieta com­mence par un rap­pel des dif­fé­rentes dis­ci­pline et des équi­pe­ments : pala, chis­te­ra… A eux tous, les élèves se sou­viennent de tout… ou presque ! Un oubli, le xare !

Le xare ou raquette argentine
D’après le site de la Fédération Française de Pelote Basque.

Ce jour, il s’a­git d’a­mé­lio­rer les frappes afin de les enchai­ner alter­na­ti­ve­ment bras droit, bras gauche. Pour cela, l’é­lève veille à chan­ger ses appuis et anti­ci­per ses déplacements. 

Avant que les élèves ne com­mencent leurs matchs, ils s’es­saient au lan­cer et contrôle de la balle avec le petit panier que forment les plots plas­tiques du gymnase.

Démonstration… admi­rez ! 🙂

Rencontres élèves : déjà des pro­grès mani­festes et de belles émo­tions de jeu !

On a tou­jours besoin d’un plus petit que soi…

Le réseau, ce sont des réflexions menées entre col­lègues pour que les élèves expé­ri­mentent, construisent des connais­sances et déve­loppent l’es­time d’eux-mêmes. C’est encore mieux lors­qu’ils sont en mesure de trans­mettre ce qu’ils ont appris aux tout-petits !

Sur la sug­ges­tion de Valérie Etcheverry, la maî­tresse des GS, mes élèves de CM ont pré­pa­ré et lu “Le Noël de Fenouil” puis se sont dis­tri­bué les rôles pour faire la lec­ture aux élèves de GS.

Juste avant Noël, Mattin, Gaby, Lola, Antton et Lucas ont per­son­ni­fié et inter­pré­té les rôles des nom­breux per­son­nages de l’al­bum “Le Noël de Fenouil” devant les élèves de GS de l’é­cole mater­nelle Jules Ferry.
L’occasion de décou­vrir l’as­pect et le nom des végé­taux, fruits et graines qui com­posent les pro­vi­sions hiver­nales des ani­maux de la forêt.
Tonnerre d’ap­plau­dis­se­ments !

Raphaël Zarka, comme sur des roulettes…

A la mi-Janvier, les élèves de CE2 de l’é­cole Jules Ferry de Bayonne sont allés décou­vrir l’ex­po­si­tion de Raphaël Zarka, artiste, ska­teur et col­lec­tion­neur d’ob­jets liés à l’his­toire des sciences. Les mou­ve­ments d’un ska­teur sur la planche consistent à dépla­cer son centre de gra­vi­té et à modi­fier son poids en sau­tant. En tant que ska­teur, il s’est inté­res­sé par­ti­cu­liè­re­ment à la manière dont ceux-ci se servent des courbes qui com­posent les oeuvres d’art dis­sé­mi­nées dans les grandes villes du monde entier. Il a don­né le titre de “Suites Galilèennes” à son expo­si­tion car il s’est aus­si pen­ché sur les tra­vaux du savant ita­lien du 16è siècle sur le mou­ve­ment des objets.

Sophie Prat a accueilli les élèves à la Villa Béatrix Enea et expli­qué quelles étaient les moti­va­tions et les inten­tions de l’artiste…

Introduction et pré­sen­ta­tion de l’ar­tiste avant la décou­verte des “Suites Galilèennes” à la Villa Béatrix Enea avec Sophie Prat.
Raphaël Zarka a tra­vaillé avec des scien­ti­fiques pour faire réa­li­ser ces modules créés il y a des siècles par un mathé­ma­ti­cien alle­mand dont je refuse à m’es­sayer de me sou­ve­nir du nom… 😉
A la gale­rie Pompidou qui jouxte la média­thèque Quintaou, ces même modules gran­deurs nature ont été uti­li­sés par des ska­teurs et ont assou­vi les appé­tits d’es­ca­lade des CE2…

L’exposition s’est pro­lon­gée par un jeu de piste par­mi les cli­chés réa­li­sés par dif­fé­rents pho­to­graphes lors de per­for­mances de ska­teurs pro­fes­sion­nels et que Raphaël Zarka col­lec­tionne aus­si. Sur ceux-ci, on peut les voir juchés sur les courbes quel­que­fois ver­ti­gi­neuses d’oeuvres d’art un peu par­tout dans le monde !

C’était un peu du pain sur la planche à faire ce jeu de piste mais pour les enfants, c’est allé comme sur des roulettes… 😉

Merci encore à Jean-Philippe Mercé et Sophie Prat pour la pro­po­si­tion, la pré­pa­ra­tion et l’ac­com­pa­gne­ment pen­dant la visite.

Visite à la Dame de Brassempouy

Dès cette ren­trée, la Préhistoire a rem­pli les cahiers des élèves de créa­tures plus ou moins voû­tées, vêtues de peaux de rennes et entou­rées d’ob­jets curieux, pierres taillées et autres outils ou bijoux en os… Les élèves de CE2 de l’é­cole Jules Ferry de Bayonne sont donc par­tis tôt décou­vrir des traces de cette période de l’Histoire de l’hu­ma­ni­té pas loin de leur école, en Chalosse, à Brassempouy.

Bref, très vite la mul­ti­tude était par­tout… Oh, tiens, un renne à lunettes ! 🙂
La lente évo­lu­tion et migra­tion des homi­ni­dés sur le globe ; les outils qui ont carac­té­ri­sé leur mode de vie.
Christophe, archéo­logue de pro­fes­sion, guide les élèves dans leur explo­ra­tion d’un site de fouilles recons­ti­tué. Il est divi­sé en car­rés de fouilles et cha­cun révèle de ce que fai­saient les loin­tains occu­pants de ce site : foyer pour pré­pa­rer la nour­ri­ture, “ate­lier” bijoux et outils…
Ce car­ré de fouilles semble bien être l’en­droit où, abri­té sous une tente por­té par 3 pieux dont les traces ont sub­sis­tées, des hommes pré­his­to­riques ont confec­tion­né des bijoux..!
Là, tout d’un coup, j’ai crié “Attentiooon!!!! Il a bou­gé!!!”… ils n’ont même pas eu peur… :/

De la balle !

Ce Vendredi 28 Juin, les élèves de CE1-CE2 A de l’é­cole élé­men­taire Jules Ferry ont convié leurs parents à OREKA. A l’oc­ca­sion de la clô­ture de leur cycle cirque, ils ont répé­té un spec­tacle et fait ensuite la démons­tra­tion de ce qu’ils avaient appris sur tous les agrès et toutes les dis­ci­plines du cirque junior.

Merci à Nathalie Fernandez et au réseau pour cette pro­po­si­tion d’ac­tion, mer­ci éga­le­ment à Doriane et Aurélien d’OREKA, mer­ci enfin aux parents pour être venus et res­tés nombreux !

Un esca­lier haut en couleurs!!

constat de départ : “Il est bien triste cet escalier…!”

Le lieu rêvé pour s’es­sayer aux tech­niques de la pein­ture en bombe et du pochoir… avec Louise de la Galerie d’Art “Spacejunk” et grâce aux finan­ce­ments du GIP-DSU et de la Ville de Bayonne 

Après des cro­quis indi­vi­duels et un choix col­lec­tif, il ne res­tait plus qu’à se lan­cer dans le grand bain !

Certains pro­tègent le chan­tier avec des scotchs et des car­tons, d’autres passent les dif­fé­rentes cou­leurs et enfin les der­niers découpent leurs pochoirs au scalpel… 

Attention à ne pas dépas­ser sur les chaus­sures des camarades…!!
Concentration maxi­male.…
Une nou­velle jeu­nesse pour Jules Ferry.
Les parents étaient bien sûr de la par­tie le soir du ver­nis­sage et de l’inauguration.
Qu’est-ce qui se cache derrière…?
À 3, on tire… . 1…2 et 3 !

Un sacré dégradé!!

La fier­té des CM2 qui res­te­ra gra­vée pen­dant de longues années après leur départ…

“La mai­son du vieux Léon”, spec­tacle musi­cal des élèves de cycle 2 de Jules Ferry.

Ce Mardi 28 Mai, dans la salle Arnaud Saez mise à dis­po­si­tion par la mai­rie, les élèves de cycle 2 de l’é­cole Jules Ferry ont invi­té des cama­rades et des élèves d’autres écoles à leur repré­sen­ta­tion de “La mai­son du vieux Léon”.
Très à l’aise dans ce spec­tacle musi­cal, les élèves, sans oublier quelques ensei­gnants, avaient aupa­ra­vant répé­té de nom­breuses semaines sous la direc­tion de Jérémy Castell.

Un grand mer­ci à la mai­rie, à Jérémy et à tous les par­te­naires, aux col­la­bo­ra­teurs de der­nière minute ou au long cours ain­si qu’à l’Amicale de l’é­cole Jules Ferry… sans oublier les enfants pour leur enthousiasme !