Classe de neige 2020

Bonjour ! Egun on ! 

Mais que se passe-t-il ? Zer da hori ?

Notre cham­pion vient de chaus­ser ses chaus­sures de ski et a pris tout son matériel.

Mais oui, bien sûr, très pro­chai­ne­ment se dérou­le­ra la classe de neige “Payolle La Mongie 2020” avec tous les CM de l’é­cole Charles Malégarie. Réunion de pré­sen­ta­tion ce soir à 17h15 à l’é­cole. A ne pas manquer… 

Laster arte / A bientôt

AB men­tion TB

Ce ven­dre­di 14 Février, l’Aviron Bayonnais est venu offrir un bou­quet for­mé de quelques joueurs en bleu et blanc aux élèves de l’é­cole Jules Ferry à Bayonne. Ces der­niers ont conver­gé telle une vague vers le petit com­bi aux cou­leurs du club. Papier et sty­lo à la main, à défaut t‑shirt et même bras et mains ten­dus, les élèves sont mon­tés à l’as­saut des joueurs pour faire une mois­son d’ ”ortho­graphes”… d’auto­graphes disais-je, donc. Crampons ? Non, mais tenaces ! Nos recrues ont fait grim­per le score et mul­ti­plié de bonne grâce les signa­tures ! La visite ami­cale de ces joueurs avait aus­si pour but de ren­con­trer et d’é­chan­ger avec les gar­çons et les filles de CM1 et CM2, en fran­çais, en basque mais aus­si en anglais car cer­tains sont anglo­phones ! Indeed ! “Hey mis­ter, will you be my Valentine ?

Cycle esca­lade et pelote

Pendant huit semaines, les CE2-CM de l’é­cole de la Citadelle ont par­ti­ci­pé à un cycle esca­lade et pelote.

En esca­lade, les élèves ont appris à ajus­ter leur har­nais (bau­drier), ins­tal­ler un des­cen­deur, faire un nœud de 8, les gestes pour assu­rer et dégai­ner. Et bien sûr, ils ont pu s’en­traî­ner à esca­la­der les voies du mur d’escalade.

En pelote, après des jeux de mani­pu­la­tion de la balle, les élèves se sont exer­cés au jeu de la “mon­tante des­cen­dante”. Ils jouent en 1 contre 1 sur les mini-terrains du mur à gauche. Après cinq minutes de match, les gagnants se déplacent sur le ter­rain à gauche. Les per­dants se déplacent sur le ter­rain situé à droite pour un nou­veau match…

Outre leur aspect ludique, ces acti­vi­tés ont per­mis de connaître et res­pec­ter les règles de sécu­ri­té et de tra­vailler la coor­di­na­tion des actions motrices.

Les élèves et les ensei­gnants remer­cient Christian Garat pour son aide lors de ces activités.

Carnavalito

Avant le car­na­val de l’é­cole, mon­tons le son et repre­nons en chœur Carnavalito

Oh ! vem comi­go desfilar

Neste rit­mo Brasileiro

E vem tocar, e vem dançar

A batu­ca­da ta p’ra chegar

Um batu­ca, um batucada

De Salvador de Bahia.

Um batu­ca, um batucada

De la esco­la de Maria

Rencontre Pelote pour les CE2 de J Ferry

La classe des CE2 bilingues et uni­lingues ont enta­mé le cycle Pelote en vue de la ren­contre inter­classe de Mai 2020. La pelote occupe une place impor­tante dans la culture basque. Philippe Arrieta a donc com­men­cé par expo­ser aux enfants un bref his­to­rique ; les lieux et équi­pe­ments de Pelote et son voca­bu­laire, avant de faire la démons­tra­tion des rudi­ments de la dis­ci­pline. Pour les enfants, elle est un vec­teur for­mi­dable pour amé­lio­rer la laté­ra­li­sa­tion, l’ef­fi­ca­ci­té et la pré­ci­sion des frappes et l’an­ti­ci­pa­tion des déplacements. 

Démonstration : Le joueur énonce “Jo” (“frappe” en basque) puis “bute”; c’est la mise en jeu.
Positionner son corps, pieds, épaules, tout doit être coor­don­ner pour rendre sa frappe puis­sante et pré­cise… Voilà, c’est au tour des élèves de pour­suivre la démonstration.
La pelote se joue à main nue. Les balles sont bien sûr adap­tées : souples et plus légères, elles per­mettent de tra­vailler sur­tout les contrôles, les frappes avec les 2 mains, même la “mau­vaise”!

2è séance : Philippe Arrieta com­mence par un rap­pel des dif­fé­rentes dis­ci­pline et des équi­pe­ments : pala, chis­te­ra… A eux tous, les élèves se sou­viennent de tout… ou presque ! Un oubli, le xare !

Le xare ou raquette argentine
D’après le site de la Fédération Française de Pelote Basque.

Ce jour, il s’a­git d’a­mé­lio­rer les frappes afin de les enchai­ner alter­na­ti­ve­ment bras droit, bras gauche. Pour cela, l’é­lève veille à chan­ger ses appuis et anti­ci­per ses déplacements. 

Avant que les élèves ne com­mencent leurs matchs, ils s’es­saient au lan­cer et contrôle de la balle avec le petit panier que forment les plots plas­tiques du gymnase.

Démonstration… admi­rez ! 🙂

Rencontres élèves : déjà des pro­grès mani­festes et de belles émo­tions de jeu !

Pierre et le Loup

Julie Depardieu a racon­té l’his­toire de Pierre et le Loup. L’Orchestre Symphonique du Pays Basque jouait, et en même temps, des images étaient projetées.

Julie Depardieu pré­sente l’or­chestre du Pays Basque

L’instrument qui jouait le canard était le hautbois.

L’instrument qui jouait l’oi­seau était la flûte traversière.

L’instrument qui jouait le chat était la clarinette.

L’instrument qui jouait le grand-père était le basson.

Les ins­tru­ments qui jouaient les chas­seurs étaient les percussions.

Les ins­tru­ments qui jouaient le loup étaient les cors.

Les ins­tru­ments qui jouaient Pierre étaient les ins­tru­ments à cordes : les vio­lons, les altos, les vio­lon­celles, les contrebasses.

Le conte a été com­po­sé par Prokofiev. Un jeune gar­çon, Pierre, a cap­tu­ré un Loup avec l’aide d’un oiseau et d’une corde. Mais le canard a été ava­lé par le Loup.

une vidéo du conte de Prokofiev :

https://www.youtube.com/watch?v=eN4Iyb8HKjM

Jean-François Verdier, le chef d’or­chestre, a écrit “Le Canard est tou­jours vivant !” en col­la­bo­ra­tion avec l’auteur Bernard Friot. C’est une suite au célèbre conte musi­cal.

Les chas­seurs sont arri­vés et ont trou­vé Pierre. Ils ont tiré le Loup jus­qu’au zoo et l’ont mis dans une cage. 

Le soir, les ani­maux ont fait une fête pour accueillir le Loup. Le lion a deman­dé au Loup de chan­ter un air. Il l’a fait mais l’é­lé­phant lui a dit : 

- As-tu un chat dans la gorge ?

- Non, c’est un canard !

L’éléphant a plon­gé sa trompe dans le ventre du loup et en a res­sor­ti le canard vivant.

Le canard a dit “ça va mieux”. Puis il est pas­sé entre les bar­reaux de la cage du Loup. Il a deman­dé au Loup : “Veux-tu ren­trer chez toi ?”

Mais le Loup n’as pas répon­du parce que le direc­teur du parc avait rame­né une louve dans le zoo.

Alors le canard est ren­tré chez Pierre et son grand-père. Il n’a­vait plus de volailles car le Grand père et les chas­seurs les avaient tuées pour faire la fête. Le canard a appris à voler et a rejoint un vol de canards sau­vages. Pierre a dit “au revoir” au canard.

On a tou­jours besoin d’un plus petit que soi…

Le réseau, ce sont des réflexions menées entre col­lègues pour que les élèves expé­ri­mentent, construisent des connais­sances et déve­loppent l’es­time d’eux-mêmes. C’est encore mieux lors­qu’ils sont en mesure de trans­mettre ce qu’ils ont appris aux tout-petits !

Sur la sug­ges­tion de Valérie Etcheverry, la maî­tresse des GS, mes élèves de CM ont pré­pa­ré et lu “Le Noël de Fenouil” puis se sont dis­tri­bué les rôles pour faire la lec­ture aux élèves de GS.

Juste avant Noël, Mattin, Gaby, Lola, Antton et Lucas ont per­son­ni­fié et inter­pré­té les rôles des nom­breux per­son­nages de l’al­bum “Le Noël de Fenouil” devant les élèves de GS de l’é­cole mater­nelle Jules Ferry.
L’occasion de décou­vrir l’as­pect et le nom des végé­taux, fruits et graines qui com­posent les pro­vi­sions hiver­nales des ani­maux de la forêt.
Tonnerre d’ap­plau­dis­se­ments !

Raphaël Zarka, comme sur des roulettes…

A la mi-Janvier, les élèves de CE2 de l’é­cole Jules Ferry de Bayonne sont allés décou­vrir l’ex­po­si­tion de Raphaël Zarka, artiste, ska­teur et col­lec­tion­neur d’ob­jets liés à l’his­toire des sciences. Les mou­ve­ments d’un ska­teur sur la planche consistent à dépla­cer son centre de gra­vi­té et à modi­fier son poids en sau­tant. En tant que ska­teur, il s’est inté­res­sé par­ti­cu­liè­re­ment à la manière dont ceux-ci se servent des courbes qui com­posent les oeuvres d’art dis­sé­mi­nées dans les grandes villes du monde entier. Il a don­né le titre de “Suites Galilèennes” à son expo­si­tion car il s’est aus­si pen­ché sur les tra­vaux du savant ita­lien du 16è siècle sur le mou­ve­ment des objets.

Sophie Prat a accueilli les élèves à la Villa Béatrix Enea et expli­qué quelles étaient les moti­va­tions et les inten­tions de l’artiste…

Introduction et pré­sen­ta­tion de l’ar­tiste avant la décou­verte des “Suites Galilèennes” à la Villa Béatrix Enea avec Sophie Prat.
Raphaël Zarka a tra­vaillé avec des scien­ti­fiques pour faire réa­li­ser ces modules créés il y a des siècles par un mathé­ma­ti­cien alle­mand dont je refuse à m’es­sayer de me sou­ve­nir du nom… 😉
A la gale­rie Pompidou qui jouxte la média­thèque Quintaou, ces même modules gran­deurs nature ont été uti­li­sés par des ska­teurs et ont assou­vi les appé­tits d’es­ca­lade des CE2…

L’exposition s’est pro­lon­gée par un jeu de piste par­mi les cli­chés réa­li­sés par dif­fé­rents pho­to­graphes lors de per­for­mances de ska­teurs pro­fes­sion­nels et que Raphaël Zarka col­lec­tionne aus­si. Sur ceux-ci, on peut les voir juchés sur les courbes quel­que­fois ver­ti­gi­neuses d’oeuvres d’art un peu par­tout dans le monde !

C’était un peu du pain sur la planche à faire ce jeu de piste mais pour les enfants, c’est allé comme sur des roulettes… 😉

Merci encore à Jean-Philippe Mercé et Sophie Prat pour la pro­po­si­tion, la pré­pa­ra­tion et l’ac­com­pa­gne­ment pen­dant la visite.

Visite à la Dame de Brassempouy

Dès cette ren­trée, la Préhistoire a rem­pli les cahiers des élèves de créa­tures plus ou moins voû­tées, vêtues de peaux de rennes et entou­rées d’ob­jets curieux, pierres taillées et autres outils ou bijoux en os… Les élèves de CE2 de l’é­cole Jules Ferry de Bayonne sont donc par­tis tôt décou­vrir des traces de cette période de l’Histoire de l’hu­ma­ni­té pas loin de leur école, en Chalosse, à Brassempouy.

Bref, très vite la mul­ti­tude était par­tout… Oh, tiens, un renne à lunettes ! 🙂
La lente évo­lu­tion et migra­tion des homi­ni­dés sur le globe ; les outils qui ont carac­té­ri­sé leur mode de vie.
Christophe, archéo­logue de pro­fes­sion, guide les élèves dans leur explo­ra­tion d’un site de fouilles recons­ti­tué. Il est divi­sé en car­rés de fouilles et cha­cun révèle de ce que fai­saient les loin­tains occu­pants de ce site : foyer pour pré­pa­rer la nour­ri­ture, “ate­lier” bijoux et outils…
Ce car­ré de fouilles semble bien être l’en­droit où, abri­té sous une tente por­té par 3 pieux dont les traces ont sub­sis­tées, des hommes pré­his­to­riques ont confec­tion­né des bijoux..!
Là, tout d’un coup, j’ai crié “Attentiooon!!!! Il a bou­gé!!!”… ils n’ont même pas eu peur… :/